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Natural Living

16 décembre 2021

Dans ce troisième volet de notre série consacrée aux Mégatendances, nous nous pencherons de façon plus approfondie sur la tendance au Natural Living (vivre au naturel) ainsi que sur la tendance aux villes écologiques (Eco Cities).

 

Dans les articles précédents, nous avions décrit plusieurs mégatendances et la manière dont celles-ci affectent nos vies, notre habitat et notre travail. Bien que la pandémie ait entraîné l'apparition d'un grand nombre de nouveaux termes faisant principalement référence à l’immobilisme (‘stayhome’, ‘staycation’), rien n'est moins vrai: toute crise entraîne de nombreux changements. Par exemple, notre désir de vivre au naturel (en plein air) n’a jamais été aussi grand et nous attendons des villes qu'elles deviennent de plus en plus écoresponsables.

 

En se penchant brièvement sur l'immobilisme, on comprend immédiatement combien les apparences peuvent être trompeuses. Le baromètre des consommateurs a rapidement montré que l’envie d’acheter générale n'avait nullement disparu. Au contraire, les magasins de bricolage, les jardineries, les vélocistes et les fournisseurs de mobilier de jardin ont réalisé des affaires en or. Ce qui n’a rien d’illogique: nous étions tous obligés de nous ‘détendre’ à la maison.

 

Vivre dans un troisième lieu

Dans ce contexte, la pandémie n'a fait que confirmer une tendance qui se dessinait déjà en raison du changement climatique. Les étés étant en moyenne plus chauds que par le passé, il est logique que la gamme de produits pour aménager les espaces extérieurs soit plus diversifiée que jamais et s'étende des protections solaires au mobilier lounge, en passant par l'éclairage et les cuisines d'extérieur de la plus haute qualité.

 

 


Module de salon d’extérieur, © photo: HOUE

 

 


Cuisine de jardin avec grill, © photo: Kaufmann

 

 


© Cuisine Libera by elmar, dessinée par Marco Merendi & Diego Vencato

 

 

À côté de cela, nous avons aussi remarqué l’émergence, sous l'influence de la pandémie, d’un désir de ‘vivre dans un troisième lieu’. Partout, les rues, les places et les parcs sont devenus des lieux de rencontre pour les contacts sociaux et étaient considérés comme idéaux pour la récréation, les loisirs et la ‘socialisation’, tandis que le travail s’effectuait principalement en intérieur. Cette vie dans un troisième lieu était déjà décrite par le Zukunftsinstitut (l’Institut allemand du futur), mais le COVID-19 lui a donné une nouvelle pertinence et une nouvelle signification.

 

La vie décentralisée

Le constat est que, plus les gens s'affranchissent du temps et de l'espace grâce à des outils de communication et de travail mobiles et intelligents, plus la vie devient, en principe, décentralisée. Cet élément devra précisément être pris en compte pour les futurs aménagements urbains ainsi que pour le mobilier urbain. Comme l’illustrent parfaitement les ‘arbres solaires’, déjà installés dans plusieurs villes à travers le monde. Leurs ‘feuilles’ photovoltaïques permettent à chacun de recharger son téléphone ou son vélo électrique et de surfer sur Internet via le wifi. Ils protègent également du soleil en journée et fournissent de l’éclairage solaire la nuit.

 

 


eTree © Foto:  SolarTreeEurope

 

Notre santé, la sécurité de notre existence et une communauté sociale solidaire sont aussi importants pour nous que l'harmonie entre économie durable et économie sociale. On ne peut plus nier que toutes ces choses sont liées entre elles. Le souhait d'une meilleure qualité de vie et d'un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée exercera une influence importante sur nos exigences en matière d'architecture et de développement urbain.
La qualité de vie, la santé écologique et la productivité d'une ville deviendront de surcroît un facteur économique important. C'est également l'une des raisons pour lesquelles la tendance aux ‘villes vertes’ progresse fortement, et pas seulement en Asie.

 

Les villes: des centres économiques positifs

Les villes de demain seront des centres économiques positifs si elles offrent à leurs habitants non seulement des logements abordables, mais aussi une meilleure qualité de vie, un environnement social équilibré et des espaces de loisirs. On en trouve déjà plusieurs bons exemples en Chine et en Scandinavie. On n’en restera évidemment pas là et, en Europe, de nombreux pays misent explicitement sur une mobilité respectueuse de l'environnement, la réduction des nuisances sonores et l'augmentation des espaces verts en ville afin d'améliorer la qualité de vie.

 

 


© The Binhai Eco City Masterplan par HAO Holm Architecture Office

 

 

Après la pandémie également, il y aura une vie qui devra être vécue le mieux possible. Et il incombera à chacun d'entre nous de vivre celle-ci de la manière la plus écologique et sociale possible, afin de pouvoir également surmonter les futurs contrecoups après cette crise.

 

Cet article est une traduction retravaillée
d'un texte écrit par Julia Greven

 

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